Adresse : Mairie de Binic-Étables sur mer
Place Jean Heurtel
22680
ÉTABLES SUR MER
Téléphone : 06 07 67 20 50

Sortie du 10 Juin 2025 à Brest

 

UN JOUR A BREST; Merci à François notre reporter et à tous les photographes

Depuis Binic, nous partîmes 51 ce mardi  10 juin 2025, en regrettant l’absence de Dominique, notre président, empêché au dernier moment. Notre destination : Brest où nous arrivâmes vers 10 heures.

Accueillis et animés par Frédéric Mallegol, notre guide émérite, brestois, historien et bon conteur, nous avons entamé une riche matinée autour de l’histoire et de l’architecture de la ville, principalement avant la deuxième guerre mondiale.

L’architecture, tout d’abord, avec les témoignages immobiliers aussi rares qu’appréciables après les destructions de 1944 ;

ART DECO (1910-1940) pour la gare (architecte Urbain Cassan 1937, frise en partie préservée de Lucien Brasseur, peintures intérieures d’André Coupé qui a aussi illustré la gare de Saint-Brieuc). Puis, sur le cours Dajot, mail bourgeois de Brest depuis le XVIIIème siècle, pour 3 immeubles caractéristiques de cette période.

ART NOUVEAU (1895-1910): pour la Maison Crosnier, unique joyau rescapé  de cette période.

L’histoire, sur décisions de Richelieu et de Louis XIV, Brest est devenue, au XVIIème siècle, un port et un fort de guerre majeurs, aménagés avec génie par Vauban pour lutter contre l’Anglais : tout au long du cours Dajot, nous avons pu admirer la rade, deux monuments rappelant, d’abord, le départ des escadres de Rochambeau et De Grasse et des 10 000 soldats de La Fayette pour soutenir l’indépendance américaine (1780), le second, ensuite, saluant les dizaines de milliers de « Sammies » américains débarqués à Brest en 1917, pour combattre en France (« La Fayette nous voilà!»).

Sous la protection du château de la ville, nous avons fort bien déjeuné « aux Tours du Château »

L’après-midi a été consacrée à la reconstruction après 1944 du centre-ville détruit à 90%, travail dirigé par l’architecte urbaniste Jean-Baptiste Mathon. La rue de Siam, comme le cours Dajot le matin, nous ont marqués par ce mélange d’unité et de subtile distinction des immeubles des années 50 dans le style dit « moderne » : Place Wilson, Banque de France, kiosque de musique en béton. Les Fontaines de Marta Pan donnent à la rue le mouvement et le murmure qui lui manquaient peut-être.

Le choc esthétique et monumental, en milieu d’après-midi, fut, sans doute, la rencontre avec la nouvelle église Saint-Louis (1958, architecte Yves Michel et autres). Ce magnifique vaisseau austère et lumineux (béton et pierre chatoyante de Logonna, vitraux), a frappé les membres du groupe qui sont restés longtemps sur place.

Nous avons terminé notre odyssée par une élévation d’un autre ordre : la prise du téléphérique de Brest vers les ateliers des Capucins : vaste édifice réutilisant les ateliers des arsenaux pour de multiples nourritures aussi intellectuelles que gustatives.

La finesse érudite et pleine d’anecdotes de Monsieur Mallegol, la parfaite maîtrise de l’organisation de Dominique très habile à conduire, sans heurt,  son cheptel au bon moment, au bon endroit, sans oublier la conduite aussi rassurante qu’efficace de notre chauffeur ont fait de cette journée une réussite enrichie non seulement de découvertes mais d’échanges entre les participants. Bref, un vrai moment de plaisir.